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                                     Renaud - Hexagone 
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Album : Amoureux de Paname(1975)
Tempo : 130
E-mail: gwendal.mollo@orange.fr

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Chords :
Emadd11 : 002000   Joué en alternance avec le Em)
Em/G    : 322000   Joué en alternance avec le Em en fin de phrase
Dsus4   : xx0233   Joué en alternance avec le D
E5      : 022400
Esus4   : 022200

[Intro]
D D Em Em
D D Em Em

[Couplet 1]
Em
   Ils s'embrassent au mois de janvier
    Em
car une nouvelle année commence, mais depuis des éternités 
                            D       
N'a pas tellement changé la France, 
D
  Passent les jours et les semaines, Y'a qu'le décor qui évolue
                                                         Em
la mentalité est la même, tous des tocards tous des faux culs
 Em                                                        
     Y sont pas lourds en février, à se souvenir de Charonne,  
Em
   des matraqueurs assermentés
                       D
Qui fignolèrent leur besogne
                                                               D
La France est un pays de flics, a tous les coins d'rues y'en a cent, 
                            D
pour faire régner l'ordre publique
                      Em       
Ils assassinent impunément
 
Em                                                        
   Quand on exécute au mois de mars, de l'aut' coté des Pyrénées,
       Em
un anarchiste du pays basque
                            D   
pour lui apprendre à s'révolter
D                                                                    
   Ils crient ils pleurent et ils s'indignent, de cette immonde mise à mort
D
  mais ils oublient qu'la guillotine
                             Em  
Chez nous aussi fonctionne encore

[Refrain 1]
Em                              D
   Et' né sous l'signe de l'hexagone
                                      Em
C'est pas s'qu'on fait d'mieux en c'moment
                           D
Et le roi des cons sur son trône
                             Em
J'parierai pas qu'il est allemand

[Couplet 2]
Em
 On leur a dit au mois d'avril, à la télé dans les journaux, 
Em
  de ne pas se découvrir d'un fil
                                  D
Qu'le printemps c'était pour bientôt
                                                               D
Les vieux principes du seizième siècle, et les vieilles traditions débiles
                                                            Em 
ils les appliquent tous à la lettre,  Y font pitié ces imbéciles
                                                               Em
Ils se souviennent au moi de mai, d'un sang qui coula rouge et noir, 
                                                    D
d'une révolution manquée Qui faillit renverser l'histoire
                               D                                   
J'm souviens surtout d'ces moutons, effrayés par la liberté, 
            D
s'en allant voter par million
                         Em
Pour l'ordre et la sécurité
 
Em
   Ils commémorent au moi de juin, Un débarquement d'Normandie, 
Em
   Ils pensent au brave soldat ricains,
                                      D
Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui.
                                                                  D
Ils oublient qu'à l'abri des bombes, les français criaient vive Pétain, 
D
  qu'ils étaient bien planqués à Londres
                                  Em
Qu'y avait pas beaucoup d'Jean Moulin
 
[Refrain 2]
Em                              D
   Et' né sous l'signe de l'hexagone
                            Em
C'est pas une gloire en vérité
                           D
Et le roi des cons sur son trône
                           Em
Me dite pas qu'il est portugais

[Couplet 3]
Em
Ils font la fête au moi d'juillet, en souv'nir d'une révolution, 
                                                D
qui n'a jamais éliminé, la misère et l'exploitation
                                                                 D
Ils s'abreuvent de bals populaires, D'feux d'artifices et de flonflons
                                                                    Em
ils pensent oublier dans la bière,  Qu'ils sont gouvernés comme des pions
 
Em
  Au mois d'Août c'est la liberté, après une longue année d'usine, 
                                                             D
ils crient vivent les congés payés, Ils oublient un peu la machine
                                                              D
En Espagne en Grèce ou en France, ils vont polluer toutes les plages
                                                Em
et par leur unique présence, Abîmer tous les paysages
 
Em
   Lorsqu'en septembre on assassine, un peuple et une liberté,
                                                        D
au cœur de l'Amérique latine, Y sont pas beaucoup à gueuler
                                                               D
Un ambassadeur se ramène, Bras ouverts ils est accueilli, le fascisme c'est la gangrène
                      Em
à Santiago jusqu'à Paris

[Refrain 3]
Em                              D
   Et' né sous l'signe de l'hexagone
                           Em
C'est vraiment pas une sinécure
                           D
Et le roi des cons sur son trône
                              Em
Ils est français ça j'en suis sur

[Couplet 4]
Em
  Finies les vendanges en Octobre, le raisin fermente en tonneaux, 
Em
   Ils sont très fiers de leurs vignobles
                                     D
D'leurs cotes du Rhône et leurs Bordeaux
                                                            D
Ils exportent le sang de la terre, un peu partout à l'étranger
                                                                  Em
leurs pinard et leurs camemberts, C'est leur seule gloire à ces tarés
 
Em
   En novembre au salon d'l'auto, ils vont admirer par milliers
                                                            D
L'dernier modèle de chez Peugeot, Qu'y pourront jamais se payer
                                                        D                 
La bagnole la télé l'tiercé, c'est l'opium du peuple de France 
                                                       Em
lui supprimer c'est le tuer, C'est une drogue à accoutumance

Em 
   En décembre c'est l'apothéose, la grande bouffe et les p'tits gâteaux
                                                               D
ils sont toujours aussi moroses, Mais y'a d'a joie dans les ghettos 
                                                             D
La terre peu s'arrêter d'tourner, y rat'ront pas leur réveillon
                                                               Em
 moi j'voudrais tous les voir crever, étouffés de dindes aux marrons
 
[Refrain 4]
Em                              D
   Et' né sous l'signe de l'hexagone
                               Em
On peut pas dire qu'se soit bandant
                               D
Si l' roi des cons perdait son trône
                                     Em
Y aurait cinquante millions de prétendants

[Outro] 
D D Em Em D D 
Em Em 
Esus4 E5 Esus4 E5 Esus4 
E5